Fruits et légumes : comment diminuer votre empreinte carbone ?

08 mars 2022

Des tomates, des fraises et des asperges en hiver, des panais, des litchis, des clémentines durant l’été : on trouve sur les étals toutes les variétés quelle que soit la saison. Ce qui a pour conséquence un impact sur l’environnement. Alors comment faire votre choix pour limiter au maximum votre empreinte carbone tout en consommant ces produits tout au long de l’année ?

En France, l’alimentation représente entre 16 et 24% de notre empreinte carbone. Une source sur laquelle il est possible d’agir en choisissant bien ses aliments. Comment faire ? Zoomons aujourd’hui sur les fruits et légumes.

  • Mangez de saison donc en privilégiant les produits du moment est une bonne solution pour consommer durable. Faire pousser des fruits et légumes en dehors des saisons nécessite en effet des cultures sous serre et bien souvent une hausse de la consommation d’énergie (eau, plastique…) pour couvrir les besoins naturels des végétaux. Cliquez sur cette page pour prendre connaissance des fruits et légumes de saison ; 
  • Restez vigilant sur le mode de production des aliments dont dépend largement l’empreinte écologique. Les récoltes raisonnées et/ou biologiques* s’avèrent moins énergivores que les cultures intensives ou celles ayant recours aux pesticides et autres substances chimiques pour assurer la pousse rapide et la qualité visuelle des fruits et légumes. En somme, préférez les fruits et légumes au rayon bio de votre supermarché, dans les épiceries locales, sur les marchés biologiques ou chez les maraîchers du coin. Et rappelez-vous que les aliments les plus imparfaits (forme atypique, couleur non homogène…) sont souvent les plus respectueux de l’environnement ;
  • Consommez local permet de diminuer l’empreinte écologique. La récolte, le stockage et l’emballage des fruits et légumes seront moindres s’ils viennent de votre région ou au moins de France que s’ils ont traversé l’Atlantique. A titre d’exemple, les haricots verts génèrent 1 kg équivalent CO2 par kg lorsqu’ils sont produits localement, contre 23 kg équivalent CO2 lorsqu’ils sont importés par avion.

*l’agriculture biologique est moins polluante car elle ne nécessite pas d’énergie fossile indispensable à la fabrication des engrais chimiques et des pesticides

  • Source : https://observatoire-des-aliments.fr/, https://www.fruits-legumes.org/, sites consultés en mars 2022 – « Et si on mangeait local ? Ce que les circuits courts vont changer dans mon quotidien », Editions Quae, Patrick Philipon avec Yuna Chiffoleau et Frédéric Wallet, 167 pages - 17 euros, juin 2017

  • Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Vincent Roche

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