Aliments et climat : les provisions… près de chez vous !

05 juin 2020

Manger local constitue l’un des leviers pour limiter l’impact du réchauffement climatique. Quels sont les enjeux de cette consommation raisonnée ? Et comment faire pour changer vos habitudes ? Le point à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement organisée ce 5 juin.

Manger local constitue l’un des leviers pour limiter l’impact du réchauffement climatique. Quels sont les enjeux de cette consommation raisonnée ? Et comment faire pour changer vos habitudes ? Le point à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement organisée ce 5 juin.

Tendance du moment et bon geste pour la planète : réduire au maximum les intermédiaires du producteur à l’assiette. Ainsi, nous sommes de plus en plus nombreux à nous renseigner sur l’origine de nos fruits, légumes, pains, fromages et jambon. Et à privilégier les aliments cultivés et préparés le plus près possible de chez-nous.

Cette logique du circuit-court impacte positivement l’empreinte écologique ! Elle évite les transports, mais aussi les modes de production, de stockage, de transformation, d’emballage et de consommation très gourmands en énergie. Selon l’Ademe*, « la production, la transformation et la distribution des produits alimentaires comptent aujourd’hui pour près d’un tiers de nos émissions de gaz à effet de serre ». Les produits issus de l’industrie parcourent en effet un nombre de kilomètres vertigineux avant d’arriver à nos tables. En moyenne 9 000 kilomètres pour un yaourt à la fraise avant de débarquer dans nos réfrigérateurs.

Zéro emballage

Vous souhaitez profiter de la Journée mondiale de l’environnement de ce 5 juin pour vous lancer dans le « manger local » ? Ou prolonger vos efforts en la matière, nés avant ou pendant le confinement ? Voici quelques bons plans pour aller au bout de la démarche. Pour une empreinte écologique la plus faible possible, et dans la mesure du possible :

  • Faites vos courses à pied, à vélo. Si vous devez utiliser votre voiture, emportez plusieurs commandes pour les voisins ou les amis vivant à proximité par exemple ;
  • Limitez les emballages en privilégiant les cagettes de bois, les sachets de kraft, les bocaux ou les Tupperware réutilisables ;
  • Consommez des produits frais de saison pour limiter le stockage et donc la consommation d’énergie en cas de congélation notamment ;
  • Pour ne rien jeter, veillez à manger tout ce qui n’est pas périssable, transformez les restes ou optimisez la conservation au sec ;
  • Privilégiez les protéines végétales (céréales, légumineuses) plutôt que celles d’origine animale : « sur l’ensemble des émissions liées à l’agriculture, 78% proviennent de la production de produits d’origine animale et en particulier l’élevage qui génère jusqu’à 18% des émissions d’équivalent CO2 », rappelle l’entreprise Too good to go.

A noter : pour aller plus loin, rendez-vous sur le site du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation ou sur cette page de l’Ademe.

*Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie

  • Source : « Et si on mangeait local ? Ce que les circuits courts vont changer dans mon quotidien », Editions Quae, Patrick Philipon avec Yuna Chiffoleau et Frédéric Wallet, 167 pages - 17 euros, juin 2017 – Too good to go et Ademe.

  • Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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