Garantir l’innocuité des plantes médicinales

26 février 2004

L’OMS vient de publier un ouvrage recensant les ” bonnes pratiques ” de culture et de récolte des plantes médicinales. A l’échelle mondiale en effet, cette industrie pèse lourd. Quelque 50 millions d’euros selon les estimations…

Ce texte, destiné aux autorités sanitaires nationales, vise ” à garantir la production de phytomédicaments à la fois durable, sûre, de bonne qualité et sans danger pour la population ou l’environnement “. Et à diminuer par voie de conséquence les effets secondaires, dont l’OMS explique qu’ils sont plus nombreux chez les patients qui ont recours à ces produits, que chez les autres.

L’une des principales causes de ces évènements indésirables tient à la mauvaise qualité des produits. Particulièrement celle des matières premières utilisées pour leur fabrication. Voilà pourquoi ” la culture, la récolte et la classification des plantes revêtent une importance capitale pour la qualité et l’innocuité des phytomédicaments ” soulignent les auteurs.

Enfin, certaines plantes très largement utilisées dans le monde seraient également vouées à la disparition pure et simple. Elles rejoignent donc les rangs des espèces menacées. C’est le cas de l’échinacée, mais aussi du Panax ginseng qui font l’objet ” d’une demande croissante et d’une surexploitation “.

  • Source : OMS, 10 février 2003

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