Gérer les bobos de l’été : le venin de la mer…

25 juin 2002

En vacances, les accidents dûs aux animaux marins sont à la fois plus nombreux et moins graves qu’on ne l’imagine. A condition d’agir à bon escient, particulièrement avec deux espèces dont la piqûre risque de gâcher les vacances : l’oursin et la vive. Le premier a généralement la prudence de se nicher dans un creux de rocher. Il est donc hors de portée d’un pied maladroit, sauf dans les petites criques abritées dont il affectionne les étendues sableuses… Pour retirer les piquants, pas de pince à épiler qui les casserait ! Amollissez la peau par un bain d’eau chaude mélangée à du Dakin, aidez-vous de vos ongles et désinfectez bien les piqûres.

Quant à la vive, elle ne laisse dépasser que ses yeux, sa bouche et… les épines venimeuses de sa nageoire dorsale. Elle inflige une piqûre très douloureuse et facile à identifier : un gonflement douloureux et violacé accompagné de frissons, d’une gêne respiratoire, d’étourdissements à cause de la chute de tension artérielle, et surtout de bouffées d’angoisse.

L’affaire est sérieuse. Allez au poste de secours. On vous retirera les épines et on vous donnera des conseils pour les 24 ou 48 heures suivantes. Elles risquent d’être difficiles, avec des nuits pleines de cauchemars. Car la douleur est intense et diffuse.

  • Source : New England Journal of Medicine, Vol. 346, N°23, June 6, 2002

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