Graines de chia : comment profiter de leurs bienfaits ?

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Depuis quelques années, les graines de chia sont très prisées par les nutritionnistes. Pas étonnant : elles coupent la faim naturellement, facilitent le transit en douceur, régulent les taux de sucre et de mauvaises graisses dans le sang… Voici quelques idées pour les intégrer à votre alimentation.

Le chia, prononcez kia, est une variété de sauge originaire d’Amérique latine. Ses graines y entrent dans la composition de nombreux plats. Mélangées à de l’eau, du jus de citron et du sucre, elles donnent lieu à la « chia fresca », une boisson rafraîchissante et gourmande présente sur tous les marchés.

Sous nos latitudes, les graines de chia sont vendues dans les magasins et sur les sites d’alimentation diététique et naturelle (à partir de 3,40euros les 250g). Ces graines oléagineuses font en effet figure de « superaliment » : grâce à leur richesse en fibres solubles et en oméga-3, elles contribuent à réduire le taux de LDL-cholestérol (le mauvais) et à réguler la glycémie, elles facilitent le transit sans irriter la muqueuse intestinale et favorisent la satiété. Mais pour profiter de ces deux dernières propriétés, les graines doivent avoir été mises à tremper dans de l’eau pendant au moins 30 minutes. Il suffit ensuite d’avaler le gel obtenu avant de passer à table. Ce n’est pas mauvais, ni bon d’ailleurs, le goût est totalement neutre.

Autre solution, bien plus appétissante : faire gonfler la veille au soir une cuillère à soupe de graines de chia dans un verre de lait de coco, d’amande, de soja… Au petit-déjeuner, incorporez à cette préparation des morceaux de fruit, des raisins secs, des amandes effilées et dégustez. Vous pouvez également saupoudrer vos salades, vos soupes, vos yaourts ou vos compotes de ces petites graines. Mais ne dépassez pas l’équivalent de deux cuillères à soupe par jour. Et ne vous dispensez pas d’une alimentation adaptée et d’une activité physique régulière. Les graines de chia sont un précieux coup de pouce, elles ne font pas de miracle.

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  Source : Site du Nutritional Science Research Institute consulté le 1er mars 2016

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  Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par : Emmanuel Ducreuzet