Grande-Bretagne: les piercings au pilori!

02 octobre 1999

Les médecins britanniques sont très préoccupés du développement des piercings outre-Manche. Cette approche « artistique » née en Californie consiste à incruster sous la peau et même dans les muqueuses – du nez, de la bouche voire du sexe – des bijoux qui prennent des formes diverses. Présentés sous formes de plaques, de broches ou de pointes ils sont toujours en métal et se trouvent à l’origine de problèmes graves: des infections virales – hépatite et VIH par exemple – ou bactériennes avec choc toxique. Les médecins sont également inquiets des problèmes que ces « ornements » provoquent dans les services d’urgence. Les techniques modernes d’exploration comme l’imagerie à résonance magnétique (IRM) ne peuvent être mises en œuvre chez les porteurs de ces éléments métalliques. Ils peuvent entrer en résonance en cours d’examen, provoquant des traumatismes graves. Or la plupart des médecins ne sont pas en mesure d’enlever ces bijoux en urgence. Il n’est donc pas exclu que cette pratique soit interdite à l’avenir, tout comme l’excision et les autres mutilations volontaires. L’affaire est à suivre en France aussi. Bernard Accoyer, député et médecin, s’inquiète en effet auprès des pouvoirs publics de ce qu’il n’existe pas de cadre juridique dans ce domaine.

  • Source : Journal of Accident and Emergency Medicine, octobre 1999.

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