Grippe A (H1N1) : 94 512 cas dans le monde

La barre symbolique des 100 000 personnes touchées par la grippe A (H1N1) est en passe d’être franchie.

Ce lundi 6 juillet à 9h00 GMT, l’OMS annonce 94 512 cas confirmés dans 135 Etats, dont 429 cas mortels. Ainsi 4 591 nouveaux cas ont-ils été diagnostiqués depuis vendredi dernier… En France, la situation reste relativement stable.

Le scénario est connu. Chaque semaine, une dizaine de milliers de personnes croise le chemin du virus A (H1N1). Des foyers de contamination, il y en a désormais partout. Aux Etats-Unis bien sûr, où 33 902 malades (dont 170 n’ont pas survécu) sont signalés. Mais également au Canada (7 958 cas et 25 décès), au Mexique (10 143 et 119 décès), au Royaume-Uni (7 444 cas et 3 décès) en Australie (5 288 cas et 10 décès), au Japon (1 790 cas, aucun mortel).

Au-delà de ces Etats dont la situation est sérieuse mais connue, l’OMS note que l’épidémie progresse aux Philippines où 1 709 personnes ont déjà été contaminées, en Thaïlande (2 076 cas dont 7 mortels), au Vietnam (181 cas). Mais c’est surtout l’émergence du virus dans les territoires autonomes palestiniens qui inquiète la communauté internationale. Soixante cas sont déjà rapportés, dont 30 ces dernières 48 heures. Or les infrastructures sanitaires y sont dans un tel état de délabrement qu’il sera difficile de contenir la propagation de la grippe A. Particulièrement dans la bande de Gaza où 1,2 million de Palestiniens vivent reclus, dont un tiers dans des camps de réfugiés.

Face à cette pression épidémiologique et compte-tenu de la progression du nombre de malades (371 cas confirmés et 292 en cours d’investigation) sur le territoire national, la France adapte son dispositif de prise en charge.

Jusqu’à présent centré sur l’hôpital, il devrait progressivement évoluer vers la mobilisation des médecins libéraux. « Nous prendrons une décision durant la deuxième quinzaine de juillet » a précisé la ministre de la Santé Roselyne Bachelot-Narquin. Concrètement, cela signifie que les médecins libéraux seraient à leur tour sollicités pour soigner les malades atteints de grippe A (H1N1). Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

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  Source : ministère de la Santé et des Sports ; Institut de Veille sanitaire (InVS) ; OMS update 58, 6 juillet 2009