Grippe A (H1N1) : décrue en vue en Nouvelle-Calédonie

02 septembre 2009

Bonne nouvelle sur le front de la grippe A (H1N1). Dans son point hebdomadaire, l’Institut de veille sanitaire (InVS) signale que l’épidémie « semble en décroissance dans la plupart des territoires français de l’Océan Pacifique ». Autrement dit, le pic épidémique semble être derrière.

Les autorités sanitaires de Nouvelle-Calédonie estiment à environ 40 000 le nombre de cas cumulés de syndromes grippaux depuis le début de l’épidémie, le 25 juin dernier. « Une décroissance est observée très nettement dans la région de Nouméa et débute dans les autres zones géographiques », ajoute l’InVS. Le constat vaut également pour la Polynésie française et Wallis et Futuna où l’épidémie « semble marquer le pas ».

En revanche, l’activité grippale poursuit son augmentation en Martinique, en Guyane et sur l’Ile de la Réunion, où rappelons-le deux décès sont survenus chez des patients porteurs du virus A (H1N1). A la Réunion, elle est même « très supérieure à l’activité maximale observée à la même période au cours des 5 dernières années ».

En métropole enfin, « le virus A (H1N1) est (bien) le virus grippal majoritaire » confirme l’InVS. « Le nombre de patients vus en consultation de médecine de ville pour grippe A, la semaine dernière, y est estimé à environ 5 000 », soit en augmentation par rapport à la semaine précédente. Ce chiffre doit toutefois être interprété avec prudence étant donné qu’il s’agit d’une estimation, laquelle ne prend pas en compte les formes les moins symptomatiques (lorsque la température est inférieure à 39°C, par exemple). Sans compter que la dynamique de l’épidémie n’est désormais suivie qu’à travers la surveillance des cas groupés.

De leur côté, les médecins du Réseau Sentinelles font état d’un excès de consultation estimé à 30 000 par rapport à la même semaine, les années précédentes. Le chiffre est également à prendre avec des pincettes, « en tenant compte du contexte de forte médiatisation ». Il se pourrait en effet « que l’excès de cas observés soit attribuable à la grippe A (H1N1) mais on ne peut exclure qu’il s’agisse d’un excès de consultations de la part de personnes qui ne seraient pas venues en temps normal », concluent-ils.

  • Source : Institut de Veille sanitaire, Bulletin Grippe A (H1N1) 2009, 2 septembre 2009 – Sentiweb-Hebdo, n°2009s35.

Destination Santé
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.

Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.

Aller à la barre d’outils