











Accueil » Médecine » Maladies infectieuses » Grippe A(H1N1) : le malaise des pharmaciens
« Il est très dommage que les deux acteurs de proximité, médecin et pharmacien, n’aient pas été rassemblés pour mettre en place des stratégies de coordination », déplore Jean Parrot, président du Conseil national de l’Ordre des Pharmaciens. Résultat, les officinaux seront donc « traités dans une réunion à part ».
Le rendez-vous promet d’être tendu. Jean Parrot ne digère pas en effet, « la façon dont tout cela est mis en place ». Les pharmaciens – qui rappelons-le accueillent chaque jour dans leurs officines près de 4 millions de clients- sont-ils déconsidérés ? Jean Parrot n’est pas loin de le penser. « On nous impose des protocoles de contrôle sur les masques et le Tamiflu, dont nous disposerons. Cela crée un véritable climat de suspicion ». Et ce n’est pas tout, dans la mesure où les autorités « n’ont même pas prévu de nous donner les fameux masques qu’ils distribuent aux autres professionnels de santé, sous prétexte que nous en vendons et que nous pouvons nous servir dans nos stocks. Il va falloir rectifier le tir au plus vite ».
Source : Ministère de la Santé, 2 mai 2009 – Interview de Jean Parrot, 5 mai 2009
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