Gros fumeur : l’enjeu de se faire aider

16 novembre 2022

En France, plus de 13 millions de personnes fument mais plus de la moitié souhaite arrêter. Parmi ces candidats au sevrage, de gros fumeurs qui, quelle que soit leur consommation et leur passé tabagique, ont toujours intérêt à arrêter. En acceptant de se faire aider !

sruilk/shutterstock.com

« Ça n’a jamais marché… » Après de nombreuses tentatives, beaucoup de gros fumeurs – qui déclarent fumer au moins 20 cigarettes par jour, selon Santé Canada – tendent à baisser les bras. Fatalistes, ils sont persuadés que la reprise du tabac sera toujours au rendez-vous à un moment ou à un autre.

 

La clé reste de se faire aider. Et pour cause, le sevrage n’est pas seulement une affaire de volonté. Car Le tabac est une drogue, qui par définition, engendre une dépendance à la fois physique, psychologique et comportementale, dont il est très difficile de se départir. Une aide apparaît donc fondamentale.

Accompagnement personnalisé

Vous êtes concerné ? Rapprochez-vous d’un professionnel de santé, à l’image d’un médecin tabacologue. Il réalisera le bilan de votre tabagisme « afin de déterminer le traitement adapté à vos besoins : pour certains fumeurs, un seul patch même le plus fortement dosé ne suffit pas, il en faut parfois plusieurs et associés à des substituts nicotiniques oraux », plaide Tabac Info Service. L’important reste de bénéficier de conseils personnalisés, susceptibles d’être prodigués à la condition d’avoir réalisé au préalable le bilan de votre tabagisme et le dosage de votre substitution nicotinique.

Ce professionnel vous aidera également à mettre en place des stratégies comportementales pour changer vos habitudes et éviter les envies réflexes, après le repas notamment. Mais aussi à installer « des compensations dans le domaine du plaisir : profiter de l’argent du tabac pour prendre soin de soi, se détendre, faire du sport, avoir des loisirs…, ceci afin d’éviter la frustration et les tensions »

Pas de culpabilité

Et surtout, en cas de rechute, ne vous laissez pas submerger par la culpabilité. Comme le rappelle Tabac Info Service, « vous avez arrêté de fumer pendant une semaine, bravo ! Et ce n’est pas parce que l’on rate une marche que l’on ne va pas monter l’escalier ». Pour en savoir davantage rendez-vous sur www.tabac-info-service.fr.

  • Source : Sites de Santé Canada, Fondation des Hospices civils de Lyon, Tabac Info Service, Ministère de la Santé, consultés le 15 novembre 2022

  • Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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