











Chacun sait que dans la France de 1998 où les femmes sont dans lensemble nourries de façon satisfaisante, les risques de carence sont très limités. Il nest donc pas justifié aujourdhui de recommander la prise systématique de suppléments alimentaires comme le fer, la vitamine D, le calcium ou divers sels minéraux en cas de grossesse. Toutefois, il ne faut pas mésestimer le risque quune carence peut représenter aussi bien pour la mère que pour lenfant. Il est donc important de savoir quand se préoccuper de savoir si une supplémentation se justifie.
Cest le cas des femmes qui présentent des grossesses à risques ou de celles qui ont eu des grossesses multiples et rapprochées. Mais les médecins qui les suivent, naturellement bien informés, sauront instaurer les apports nécessaires. En revanche, il faut aussi y penser pour les grossesses qui surviennent chez des adolescentes – elles sont très nombreuses – et chez des femmes de milieux défavorisés. Ce sont elles le plus souvent qui sont le moins bien suivies. Soit quelles naient pas facilement accès aux soins, soit par manque dinformation. Et cest alors que lenvironnement familial et le voisinage peuvent jouer un rôle. La solidarité, cest aussi de les orienter – ou de les accompagner – vers un médecin ou un centre de P.M.I. (Protection Maternelle et Infantile)
Source : Griffin M.R. et al., JAMA, 9-15/03/1999
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