Grossesse et sclérose en plaques: une relation mieux connue

29 septembre 1998

La fréquence des poussées de sclérose en plaques aurait tendance à diminuer au cours de la grossesse, pour augmenter légèrement durant le trimestre qui suit l’accouchement avant de revenir à son rythme initial. Cette maladie qui évolue par poussées successives touche davantage la femme que l’homme et survient plus volontiers chez la femme jeune, en âge de procréer. Sur une période globale de 33 mois, une équipe de l’Hôpital de l’Antiquaille, à Lyon, a suivi 254 femmes originaires de douze pays européens atteintes de sclérose en plaques durant toute leur grossesse et pendant l’année qui a suivi l’accouchement. Ce travail a montré que la fréquence moyenne des poussées, qui est de 0,7 par femme et par an en dehors d’une grossesse, s’abaisse peu à peu durant toute la grossesse pour atteindre un minimum de 0,2 au cours du troisième trimestre. Elle remonte ensuite à 1,2 dans les trois premiers mois qui suivent l’accouchement, pour revenir ensuite à son niveau d’avant la grossesse. Ni le recours à l’analgésie péridurale, ni l’allaitement au sein ne semblent avoir d’influence notable sur la fréquence avec laquelle la maladie se manifeste.

  • Source : La promotion en Suisse de la prophylaxie de la grippe chez les personnes courant un risque accru de complications en cas d’affection grippale, IMSP, CMU Case Postale, CH1211 Genève 4, 1998.

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