











« Seules deux professions sont habilitées pour assurer le suivi des femmes enceintes : les médecins et les sages-femmes », rappelle-t-elle. Lesquelles rappelons-le, exercent une profession médicale – comme les médecins – et non para-médicale. Si donc vous choisissez d’être prise en charge par une sage-femme, elle ne passera le relais à un médecin que si elle soupçonne une pathologie. En dehors de ce cas de figure, elle pourra vous recevoir en consultation dès la déclaration de votre grossesse, jusqu’à votre accouchement. Elle assurera également votre suivi de couches. Une sage-femme peut réaliser tous les examens nécessaires pendant la grossesse si tout se passe bien. Sa formation est en effet centrée sur la femme enceinte et la gynécologie », rappelle Cécile Moulinier. Elles sont d’ailleurs habilitées à pratiquer le suivi gynécologique, même des femmes qui n’attendent pas d’enfant.
Pour être prise en charge par une sage-femme à la maternité, en ville voire à domicile, vous trouverez la liste des praticiennes libérales enregistrées à l’Ordre national, en consultant l’annuaire professionnel publié sur son site. Si vous préférez être suivie à la maternité, demandez conseil auprès de celle que vous aurez sélectionnée.
Prudence
De nombreux sites Internet proposent un suivi de grossesse hors du cadre médical. Qu’il s’agisse de « coaching », de « doula » ou encore de sages-femmes non déclarées à l’Ordre, ces suivis présentent des risques importants. « Ces personnes n’ont aucune connaissance médicale. Elles peuvent donc laisser passer un signe révélateur d’une pathologie. Des chevilles enflées par exemple, peuvent être annonciatrices d’une hypertension » dont le pronostic est sérieux chez la femme enceinte, avertit Cécile Moulinier.
Bio, écolo ou végétarien, les conseils promis par les doulas et autres coaches n’ont rien de spécifique. « Les sages-femmes peuvent également conseiller la futur maman en terme de qualité de vie », note la secrétaire générale de l’Ordre. Sur le sommeil ou l’alimentation, « notre travail intègre une dimension psychosociale importante », ajoute-t-elle.
Enfin la consultation par Internet, sans réel face à face, n’assure pas le secret médical « auquel les sages-femmes sont tenues ».
Source : Interview de Cécile Moulinier, secrétaire générale de l’Ordre national des sages-femmes, 19 avril 2011
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