











Alors que l’offensive israélienne au Liban se poursuit, les premiers évacués français – près de 500 personnes – ont atterri hier à Roissy. Une équipe médicale les attendait. Choqués, les rescapés conservent souvent des séquelles psychologiques.
C’est le syndrome du stress post-traumatique. Un trouble durable qui affecte fréquemment les survivants revenus de l’enfer. C’est le cas au Liban depuis maintenant une semaine. Heurtés par l’intensité et l’horreur des événements, de nombreux rapatriés français devront en effet vivre des années avec le souvenir des bombardements intensifs et leur lot d’horreur.
Les rescapés éprouvent d’abord l’impression continuelle de revivre l’événement. En état permanent d’hyper-vigilance, ils sont la proie de souvenirs répétitifs, de cauchemars, d’accès de colère et de troubles de la concentration, d’idées suicidaires… Tous ces symptômes sont susceptibles d’induire un état dépressif. La prise en charge doit donc être immédiate.
C’est une des raisons pour lesquelles le ministre de la Santé Xavier Bertrand, a mis dès hier à l’aéroport de Roissy, “un dispositif de solidarité“. Celui-ci est composé d’équipes de la Cellule d’Urgence Médico-Psychologique de Seine-Saint-Denis, et de la Croix-Rouge française.
Parallèlement, un médecin anesthésiste réanimateur et un infirmier étaient attendus hier soir à l’ambassade de France à Beyrouth “pour une durée minimum de 15 jours“. Une deuxième équipe identique devrait arriver dans les prochaines heures à l’ambassade de France, à Chypre cette fois. C’est là en effet qu’arrivent les ressortissants français et européens évacués du “pays du cèdre”, en feu.
Source : ministère de la Santé et des Solidarités, 18 juillet 2006
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