











Accueil » Santé Publique » Hémorroïdes : savoir ce qui se cache derrière
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Puisqu’elles touchent une partie sensible de notre anatomie, les hémorroïdes sont toujours frappées de tabou. Résultant d’une dilatation d’une partie du réseau vasculaire du canal anal, elles sont généralement bénignes et passagères. Elles peuvent néanmoins entraîner une gêne dans la vie quotidienne. Un conseil donc, osez en parler à votre médecin.
Les hémorroïdes sont très répandues et touchent autant les hommes que les femmes. Plus fréquentes entre 40 et 65 ans, certains facteurs peuvent les favoriser ou les aggraver :
La crise hémorroïdaire est douloureuse. Elle s’accompagne de sensations de chaleur et de pesanteur au niveau de l’anus. Ces douleurs sont parfois déclenchées par la défécation ou l’exercice physique et peuvent durer de 2 à 4 jours. Autres symptômes possibles, un suintement, des saignements, des tuméfactions ou une thrombose ! La plupart de ces douleurs disparaissent d’elles-mêmes. Malheureusement, elles ont fréquemment tendance à réapparaître.
L’hygiène avant tout
Les hémorroïdes n’entraînent pas de complications graves. En cas de troubles modérés, quelques mesures simples peuvent être conseillées. Commencez par augmenter votre apport en fibres, cela évitera les efforts au moment de la défécation. Prenez votre temps quand vous êtes aux toilettes. Evitez les aliments trop gras et trop sucrés, buvez de l’eau suffisamment et régulièrement (au moins 1,5 litre par jour) et pratiquez une activité physique régulière en évitant les sports avec port de charges lourdes.
Pour soulager la douleur et les irritations lors d’une crise hémorroïdaire, une toilette douce de la région anale peut être réalisée. Après chaque selle, nettoyez doucement avec un papier toilette humide sans utiliser de savon. Séchez bien votre peau après chaque selle et après votre douche. Portez des vêtements en coton qui ne vous serrent pas.
Enfin, des traitements médicamenteux sont à envisager pour faire disparaître ou réduire les symptômes. Des laxatifs, des veinotoniques, des antalgiques ou des anti-inflammatoires non stéroïdiens pourront vous être proposés par votre médecin traitant.
Notons qu’en cas d’échec du traitement médical, un traitement endoscopique ou chirurgical devra être envisagé.
Source : www.ameli-sante.fr, consulté le 23 septembre 2016
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Dominique Salomon
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