











Les autorités suisses recommandent, tout comme en France, un dépistage systématique des personnes susceptibles davoir été exposées au virus de lhépatite C (VHC). L’Office fédéral de la santé publique, en quelque sorte léquivalent de notre Ministère de la santé, vient en effet de procéder à une revue approfondie de lhépatite C dans ce pays. Les grandes données acquises en sortent confirmées, notamment le fait que linfection évolue vers une forme chronique dans plus de 70% des cas.
Le VHC est essentiellement transmis par du sang contaminé, rarement par voie sexuelle. La transmission est principalement le fait de l’injection intraveineuse de drogues avec partage de seringue, de l’exposition à du sang contaminé ou de pratiques (médicales ou non) exercées dans des conditions d’hygiène insuffisantes. Les Suisses estiment que le nombre de personnes infectées se situe entre 35.000 et 70.000, le nombre annuel des nouvelles contaminations étant évalué à une «fourchette » de 500 à un millier. Certes, les possibilités de traitement sont en développement continu et les résultats de plus en plus encourageants. Toutefois, un dépistage précoce est indispensable pour donner ses meilleures chances au malade.
Source : Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire n°27/96
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