Herpès : faut-il s’abstenir de relations sexuelles ?

30 octobre 2025

Chaque seconde dans le monde, une personne contracte un herpès génital ! C’est dire si cette infection sexuellement transmissible (IST) est fréquente. Faut-il pour autant s’abstenir de toute relation sexuelle ? Réponses.

Plus connu sous le nom d’herpès, le virus herpès simplex (HSV) est une infection courante qui se propage principalement par contact de peau à peau. Il existe deux types de virus herpétique :

– Le type 1 (HSV-1) : il se transmet par contact oral et provoque des infections dans ou autour de la bouche. Les spécialistes parlent d’herpès orofacial ou labial. Les profanes eux, de boutons de fièvre ! Il peut également provoquer un herpès génital. Comme le souligne l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), « la plupart des adultes sont porteurs du HSV-1 » ;

– Le type 2 (HSV-2), lui, se transmet par contact sexuel et provoque l’herpès génital.

Présent à vie

La plupart des personnes atteintes d’herpès ne présentent aucun symptôme ou en développent des bénins. L’infection peut causer des lésions vésiculaires ou ulcéreuses douloureuses qui peuvent réapparaître au fil du temps. Et si les médicaments peuvent avoir un effet sur les symptômes, en raccourcissant leur durée, ils ne permettent pas de guérir l’infection. Autrement dit, l’herpès constitue une maladie incurable.

Se fonder sur les symptômes

Sur le plan des relations sexuelles, la recommandation de l’OMS se résume en une phrase : « les personnes atteintes d’herpès génital symptomatique doivent éviter tout contact sexuel, car l’herpès est particulièrement contagieux en présence de lésions ». Les symptômes en question concernent la présence de lésions ou de signes avant-coureurs, de type démangeaisons, picotements, rougeurs, fièvre et fatigue.

Explorer d’autres pratiques…

Cette recommandation ne signifie pas qu’il faille éviter toute relation sexuelle lors de ces phases symptomatiques qui expriment une certaine activité du virus. L’important reste surtout d’éviter tout contact direct entre la zone où celui-ci est actif (bouche, appareil génital…) et une porte d’entrée. Telle une microlésion sur la peau. L’occasion d’explorer d’autres pans de la sexualité. C’est en effet ce que prône le centre associatif polyvalent d’aide hépatite C (CAPAHC) de Montréal (Canada) qui fait référence « aux caresses, baisers, massages érotiques, masturbation mutuelle… » Et de rappeler que « la sexualité implique plusieurs dimensions et pratiques, pas seulement la pénétration. C’est donc un bon moment pour prendre le temps de les explorer ! ».

  • Source : OMS, Capahc – sites consultés le 28 octobre 202

  • Ecrit par : David Picot - Edité par Emmanuel Ducreuzet

Destination Santé
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