Herpès labial : comment le prévenir ?
12 janvier 2015
Si vous pensez souffrir d’un herpès labial, consultez votre médecin. ©Phovoir
Communément appelé « bouton de fièvre », l’herpès oro-facial est une maladie très contagieuse. Si le virus demeure à vie dans l’organisme, nous ne sommes pas sans solution. Or aujourd’hui, plus de la moitié des patients ne consultent pas.
Difficile de trouver plus fâcheuse réputation. L’herpès labial -le fameux bouton de fièvre- apparaît toujours au plus mauvais moment ! Avant un rendez-vous professionnel important ou lors d’une rencontre amoureuse… En plus, comme il est impossible de débarrasser définitivement du virus, ce bouton disgracieux revient régulièrement.
L’herpès labial est provoqué par un virus – le HSV- qui, une fois entré dans l’organisme, y demeure à vie. Une poussée de fièvre, un stress, un coup de fatigue et les premiers rayons du soleil, peuvent provoquer son « réveil ». Et cela plus ou moins fréquemment.
Par conséquent, si vous avez déjà été traité une fois pour herpès labial, pensez à prévenir la prochaine crise. Prenez les devants et appliquez sur les lèvres un « écran total » avant chaque exposition au soleil. Notamment si vous devez partir ces prochaines semaines aux sports d’hiver.
L’herpès labial est donc un véritable récidiviste qui en plus, est particulièrement contagieux. Il survient le plus souvent à la commissure des lèvres. En général au même endroit que lors de sa précédente récurrence. Mais cette maladie virale peut aussi toucher les lèvres à tout endroit, la bouche, les narines, le menton, la joue…
Son apparition est souvent précédée de picotements, d’une sensation de « tension » de la peau voire de brûlure. C’est sans doute pourquoi les Québécois – qui ont parfois « la parlure imagée juste ce qu’il faut » – la surnomment aussi « feu sauvage ».
Toujours demander l’avis d’un pharmacien
L’idéal est de savoir reconnaître ces signes avant-coureurs. Et d’agir dès ce stade. Le traitement des poussées fait généralement appel à des médicaments antiviraux, administrés pendant quelques jours. Ces traitements sont symptomatiques, l’infection restant latente.
Dans tous les cas, demandez l’avis d’un médecin ou d’un pharmacien. Ils vous rappelleront comment prévenir la transmission du virus à l’occasion d’une récidive. Evitez les baisers, mais aussi de partager les objets ou le linge de toilette.
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Source : Société national des dermatologues et vénérologues, site consulté le 8 décembre 2014
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Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : Dominique Salomon