Il déprime ? Et s’il manquait de sommeil ?

08 janvier 2007

Les enfants souffrant de troubles du sommeil seraient particulièrement exposés au risque de symptômes sévères de dépression. C’est la conclusion d’un travail américain selon lequel par ailleurs, les filles seraient davantage concernées que les garçons.

Le Pr Liu Xianchen, de l’Université de Pittsburgh a suivi 553 enfants souffrant de dépression. Près de trois sur quatre ont rapporté des troubles du sommeil. Et parmi ces derniers, la moitié présentait une insomnie et 10% une hypersomnie. Laquelle est caractérisée cliniquement par une somnolence diurne plus ou moins permanente, le sujet se plaignant de n’être que rarement en situation d’éveil complet.

« Nous savions que la dépression était associée aux troubles du sommeil. Mais cette étude nous apprend qu’en fonction de tel ou tel trouble, l’enfant sera plus ou moins dépressif. La sévérité de la dépression étant plus forte chez ceux qui souffrent d’insomnie », souligne l’auteur, « nous devons adapter notre stratégie thérapeutique au trouble identifié ».

Rappelons que tout enfant a besoin d’un sommeil régulier et en quantité suffisante. Jusqu’à 6 ans, les spécialistes recommandent 12 heures par nuit en plus de la sieste. A 13 ans l’enfant doit encore dormir 9 heures sur 24, puis 7h30 à 8 heures à partir de l’adolescence.

  • Source : Sleep, janvier 2007

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