Il est reconnu bien ailleurs qu’à Dijon

31 août 2001

Là, ce ne sont pas les baies – réservées à un usage moins… médicinal ! – mais les feuilles que vous allez devoir cueillir.
Le cassissier, alias Ribes nigrum, est certainement l’une des plantes médicinales les plus communes sur le continent européen.

On utilise les jeunes feuilles, bien fraîches et vertes, avant qu’elles ne prennent leur aspect duveteux. D’ailleurs ne vous gênez pas. Vous pouvez tout à fait prélever les feuilles d’un cassissier cultivé pour ses baies. Si vous en laissez quelques unes pour le protéger de l’ombre, il n’en produira que de plus beaux fruits !

Dans ces feuilles, que vous ferez sécher en couches fines, au four à 50° (tout doux…), vous trouverez une foule de principes actifs précieux pour vos décoctions : silice et tanins, flavonoïdes, vitamine C, sels minéraux à profusion… Vous apprécierez ensuite ces décoctions – 1/3 à 1/2 verre 2 à 3 fois par jour, et jamais après 17 heures – comme tonique général, mais aussi pour lutter contre rhumatismes, goutte, insuffisance rénale. Les propriétés diurétiques du cassis le font également considérer comme un bon adjuvant des traitements contre l’hypertension artérielle.

  • Source : Cell, 27 juillet 2001

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