











Selon une équipe britannique , la relation de cause à effet entre linfection par helicobacter pylori (h. pylori) et le développement dun infarctus du myocarde est rien moins que prouvée. « Nos études permettent dévoquer lexistence dune association modérée entre les deux événements. Toutefois et en admettant quelle implique une relation de cause à effet réversible par le traitement de linfection, des essais pratiqués sur une large échelle seront encore nécessaires. » Ce travail a porté sur plus de 1.100 malades de 30 à 49 ans qui avaient survécu à un infarctus aigu du myocarde. Chez pratiquement 42% des patients lexistence dune infection latente par la bactérie h. pylori a été démontrée. Cette bactérie est déjà impliquée dans lulcère gastrique et duodénal mais la relation est incertaine.
Elle sest avérée moins pertinente après élimination des facteurs de risques bien connus de linfarctus: excès de cholestérol sanguin, hypertension et tabagisme. En 1995 et 1996 déjà, deux équipes américaines avaient mis en cause un autre germe. Celui-ci – chlamydia pneumoniae – avait été détecté dans la paroi des artères coronaires de 80% des adultes jeunes décédés dun infarctus. Ils en avaient conclu que la présence dune infection pouvait aggraver le risque entraîné par lexcès de cholestérol sanguin et les dépôts dathérome dans les coronaires. Encore une fois et ce nest pas une surprise: pour bien résister aux infections, mieux vaut bénéficier dun terrain en bonne santé. Et vive lhygiène de vie! Et vive lhygiène de vie!
Source : J. Danesh et al. BMJ, volume 319, 30/10/1999 pp.1157-1162
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