Infections à méningocoques : la baisse se poursuit en France…

06 décembre 2011

Bonne nouvelle ! En France depuis 2008, l’incidence des infections à méningocoques accuse un recul constant. Selon le dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) publié ce matin, le nombre d’infections a baissé de 18% entre 2009 et 2010.

Ainsi en 2010, la France a-t-elle enregistré 522 cas dont 510 en métropole. Au total, 52 patients sont décédés soit un taux de mortalité de 10%. « Les groupes d’âge les plus touchés sont les moins d’un an, les 1-4 ans et les 15-19 ans », précisent les rédacteurs du BEH. La baisse de l’incidence entre 2009 et 2010, a été significative pour les infections à méningocoques liées au sérogroupe C. Le sérogroupe B pour sa part, reste prédominant en France (74% des cas).

Pour les rédacteurs du BEH, « la baisse notable des infections à méningocoques C a débuté antérieurement aux recommandations vaccinales contre le méningocoque C parues en 2010 ». Celles-ci préconisent l’administration d’une dose de vaccin entre 12 et 24 mois, et un rattrapage jusqu’à 24 ans révolus. Il est donc difficile d’évaluer la part de cette vaccination dans la baisse récente de l’incidence.

Traiter le plus tôt possible

Rappelons que plusieurs bactéries peuvent être responsables des infections à méningocoques. La plus susceptible de provoquer des épidémies importantes est Neisseria meningitidis. « On a recensé 12 sérogroupes de N. meningitidis, dont 5 sont connus pour provoquer des épidémies (A, B, C, W135 et X) », précise l’OMS.

Un mal de tête intense et soudain accompagné de fièvre, de vomissements, de nausées, d’une aversion au soleil et d’une raideur dans le cou : si vous êtes confronté à ces symptômes, il est urgent de faire appel à un médecin. Si l’infection est prise à temps, un traitement par antibiotiques pourra stopper sa progression. Pour rappel, la méningite à méningocoques est une infection grave des méninges, les fines membranes qui enveloppent le cerveau et la moelle épinière. Elle peut causer de graves lésions cérébrales et en l’absence de traitement, elle se révèle mortelle une fois sur deux.

  • Source : Aide-Mémoire, N°141, méningite, OMS, février 2010 – BEH N°45-46, 6 décembre 2011

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