











Accueil » Santé Publique » Infections nosocomiales : les professionnels nantais se mobilisent
Pour la cinquième année consécutive, le Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales (CLIN) du CHU de Nantes organise aujourd’hui une journée d’information sur la lutte contre ces dernières. Une manifestation ouverte à tout professionnel de santé.
Elle ambitionne de sensibiliser le personnel soignant, de promouvoir l’hygiène, et d’assurer un échange d’expérience et de compétences. La journée est organisée en collaboration avec l’association agglomération nantaise réseau action surveillance et lutte contres infections nosocomiales. Elle se tient à l’Amphithéâtre Ricordeau de la Faculté de médecine de Nantes, 1 place Alexis Ricordeau, de 9h à 17h.
“Notre objectif est de développer, au sein des corps de métiers qui travaillent en milieu hospitalier, une culture du signalement interne“, précise le Dr Brigitte Tequi, responsable d’hygiène hospitalière au CHU de Nantes. “C’est comme le fait de brûler un feu rouge. Vous n’allez pas à la gendarmerie leur indiquer cette erreur de conduite“. C’est donc une véritable évolution des mentalités qu’il faut enclencher.
Avec près de 50 signalements annuels, le CHU de Nantes est dans la moyenne nationale. Mais attention prévient Brigitte Tequi, “nous communiquons uniquement les événements rares, anormaux et surtout évitables. Sinon, nous tournerions autour de 3 000“.
Evitable, le mot est lâché. Toutes les infections nosocomiales ne sont justement pas évitables. Le risque zéro n’existe pas. Surtout que de nos jours, les patients pris en charge sont de plus en plus âgés. Et donc plus exposés. Mais une chose est claire pour le Dr Tequi, “le parc hospitalier français a sérieusement besoin de rénovation pour faire chuter le nombre des infections“.
Source : Conférence de presse, CHU de Nantes, le 24 novembre 2005 - Photo CHU Nantes/Direction de la communication
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