Infertilité : le régime méditerranéen favorise-t-il la réussite des FIV ?
02 février 2018
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La concrétisation d’une fécondation in vitro dépend de nombreux facteurs. Parmi eux, la qualité de vie des futurs parents semble avoir une place non négligeable. Une étude grecque montre que suivre un régime alimentaire composé essentiellement de fruits, de légumes et de céréales complètes augmenteraient les chances de mener une grossesse à terme. Du moins dans le cas d’une procréation médicalement assistée par FIV.
Manger sainement favoriserait-il la réussite d’une fécondation in vitro (FIV) ? C’est pour le déterminer qu’une équipe du département de nutrition et de diététique de l’Université d’Athènes a mené un travail auprès de 244 femmes. Toutes suivaient un traitement dans le but de tomber enceintes par FIV.
Tout d’abord, elles ont répondu à un questionnaire concernant leur régime alimentaire. A partir des réponses, les chercheurs les ont classées sur un score MedDiet de 0 à 55. Plus elles se situaient dans le haut de l’échelle, plus leur alimentation était proche du régime méditerranéen, considéré comme sain.
Réparties en trois groupes en fonction de leur score au MedDiet, elles ont été suivies au long de leur parcours de procréation médicalement assistée. Résultat, dans le groupe « régime méditerranéen », une femme sue deux est tombée enceinte, contre une sur trois pour le groupe le plus éloigné de cette alimentation. La chance de mener la grossesse à terme était également 2,7 fois plus élevé dans le groupe qui mangeait le plus sainement.
Des bénéfices avant 35 ans
Ces résultats se sont révélés valables pour les femmes âgées de moins de 35 ans. « Probablement parce que les changements hormonaux et la faible quantité d’ovocytes masquent l’influence positive des facteurs environnementaux comme le régime alimentaire », estiment les chercheurs.
Malgré tout, « le message important de notre étude est que les femmes tentant de concevoir ont tout intérêt à manger sainement puisque leurs chances de réussite sont ainsi augmentées », concluent les auteurs.
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Source : European Society of Human Reproduction and Embryology, 29 janvier 2018
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Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Vincent Roche