Info santé : les femmes comptent surtout sur elles-mêmes…

13 avril 2004

Pour s’informer sur l’ostéoporose et le vieillissement, les femmes ont appris à se débrouiller seules. Car à leurs yeux, les médecins n’en parlent pas spontanément et lorsqu’ils abordent le sujet, ils ne prennent pas vraiment le temps de tout expliquer.

Quant au pharmacien, même s’il reste un conseiller de choix pour les petites maladies, elles ne le considèrent pas comme un professionnel capable de leur parler de l’intimité féminine. Une perception d’autant plus surprenante que c’est là une profession très féminisée… Est-ce parce que les officines manquent cruellement de confidentialité ? Reste à trouver l’information au travers des médias : magazines, émissions radio ou télévisées, internet…

Ce n’est qu’après avoir glané tant bien que mal des éléments sur la maladie, que les patientes osent parler à leur médecin. Ainsi “armées” de quelques mots techniques, elles se sentent plus à même de comprendre le discours médical.

Mais là encore, elles n’obtiennent pas toujours les renseignements voulus face à leurs angoisses. Les femmes ont en effet, une véritable attente (bien légitime!) concernant l’ostéoporose. Elles veulent des réponses claires sur les conséquences de la maladie, les comportements à adopter en cas d’atteinte, des conseils de prévention. Elles veulent surtout, connaître les différents traitements existants, comment ils agissent et attendent une information précise sur “l’ostéoporose est-ce que ça se soigne”. Cette maladie qui concerne la majorité des femmes après 55 ans, ne devrait plus être une maladie confidentielle ! Résultat, elles prennent les choses en mains…

  • Source : Congrès « Agrochemical Issues in Urban Environnments », 31 mars 2004, Anaheim.

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