Insomnies : la solution n’est pas toujours dans les médicaments…
26 juin 2001
D’après l’Institut du Sommeil et de la Vigilance, un Français sur trois serait insomniaque !
Faut-il y voir la raison du record mondial de consommation des tranquillisants détenu par la France ? D’ailleurs, le même institut vient de lancer une vaste campagne d’affichage public. Toutes les villes de plus de 200 000 habitants sont ciblées. Parce que l’on dort moins bien à la ville qu’à la campagne ?
L’objectif est officiellement de sensibiliser le grand public aux conséquences des troubles du sommeil. Et par conséquent d’inciter les insomniaques à demander à leur médecin les solutions d’aujourd’hui. Lesquelles passent notamment… par la consommation de sédatifs. Or les responsables de la santé sont déjà préoccupés par la surconsommation de ces derniers… Que faut-il en penser ?
Les insomnies ne doivent pas être sous-estimées, mais quelques mesures simples peuvent parfois résoudre le problème. Bien avant de consulter ou de se reposer sur des béquilles chimiques. Le sommeil évolue avec l’âge. Dès 55 ou 60 ans, parfois même avant, la phase de sommeil lent et profond se fait plus rare. En conséquence, les nuits se fractionnent. Et le réveil survient plus tôt.
Ne mésestimez pas votre hygiène de vie. Méfiez-vous de la somnolence d’après-déjeuner. Astreignez-vous à un minimum d’activité physique, cette fatigue-là vous reposera les nerfs… Evitez enfin les excitants – thé, café, cola…- après 17 heures. Et prenez une boisson chaude apaisante avant le coucher.
Et puis surtout, inventoriez vos conditions de sommeil : vérifiez l’état et la qualité de votre sommier et de votre matelas. Assurez-vous que votre chambre soit suffisamment ventilée, et bien isolée. Et si après quelques semaines ça ne va pas mieux, parlez-en au médecin…