Je n’aime pas ma belle-fille ou mon gendre… Comment faire ?

Si l’adage veut que l’on ne choisisse pas sa famille, c’est encore plus vrai quand il s’agit du conjoint de son enfant. Et pourtant, même si vous n’avez aucun atome crochu avec lui, même s’il vous exaspère, il vous faut faire bonne figure. Les conseils d’une spécialiste pour entretenir malgré tout de bonnes relations.

« Vous n’aimez pas votre gendre ou votre belle-fille ? Et alors, pourquoi devriez-vous vous sentir obligée de les aimer ? L’amour que l’on porte à ses enfants est quelque chose de naturel. Mais pour leur compagnon ou leur compagne, cela n’a rien d’une obligation », rappelle Agnès Le Guernic, spécialiste des relations interpersonnelles. Un préambule décomplexant qu’il est important de rappeler et qui permet d’aborder le problème plus sereinement. Aucune raison donc de culpabiliser si vous n’avez pas d’affection particulière pour celui ou celle qui partage l’existence de votre enfant.

« En revanche, ce qui est attendu de vous, c’est de la courtoisie. Vous lui trouvez tous les défauts du monde et avez vraiment du mal à prendre sur vous ? Essayez de changer votre regard », conseille la spécialiste. Demandez à un tiers qui connaît le couple de pointer des qualités de votre gendre ou de votre belle-fille. Plus neutre que vous, il lui en trouvera forcément et vous pourrez vous focaliser dessus.

Enfin, et c’est primordial, ne portez jamais de jugement sur lui. En tout cas, pas en présence de votre enfant et encore moins de la sienne. Vous pourrez au besoin vous défouler après leur départ en en discutant avec votre mari ou en appelant une amie pour lui en parler.

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  Source : Interview d’Agnès Le Guernic, analyste transactionnelle, spécialiste des relations interpersonnelles, le 14 janvier 2014. Auteur de « Amis, famille, travail… Améliorez vos relations et vivez mieux » aux éditions Ixelles. A paraître le 19 février 2014.

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  Ecrit par : Ecrit par : Aurélia Dubuc - Edité par : Emmanuel Ducreuzet