Jeux de société : mille bienfaits pour les enfants

18 décembre 2015

Votre petit est adepte des jeux de société ? Elaborer une stratégie, mettre les adversaires au défi, goûter à la victoire… accepter la défaite, quoi de mieux pour stimuler les enfants en groupe  ?

Pour réfléchir, travailler la mémoire, tester ses connaissances et améliorer son sens tactique : pas de doute, les jeux de société sont bénéfiques pour stimuler vos enfants. Ils sont aussi un bon moyen de les voir évoluer dans un groupe. La manière d’élaborer sa stratégie seul ou avec les autres, de passer à l’action, de tricher ou non, d’accepter la défaite, d’apprécier la victoire reflète la personnalité de votre bambin. Et lui permet de se découvrir.

Les jeux de société présentent de tels bienfaits que certains psychologues ou pédopsychiatres s’en servent comme support thérapeutique pour aider les enfants en consultation. Notamment chez les petits timides, anxieux ou sujets à l’inhibition qui peinent à s’exprimer en public. La prise de parole devant les autres accompagne aussi l’acquisition des capacités à articuler (lecture à voix haute, chant…), à s’approprier son corps (jeux de mimes…) et à contrôler ses émotions. Un atout pour chacun des enfants, mais aussi un dispositif thérapeutique pour accompagner les enfants diagnostiqués pour un trouble dys (dyslexie, dyspraxie, dysphasie…).

La compréhension et l’application des règles favorisent aussi la concentration et le respect des consignes. Un point non négligeable à l’heure où les jeux sur écrans ont tendance à les disperser. Enfin, rester assis et jouer en groupe aide à apaiser les enfants plein d’énergie.

En toute sécurité

Mais pour profiter de tous ces bienfaits, pensez sécurité ! A la veille de Noël, voici quelques conseils de la DGCCRF pour faire le bon choix lors de vos emplettes. « Avant l’achat, vérifiez que les jeux évolutifs peuvent être utilisés avec plusieurs règles adaptées à son âge et que la difficulté du jeu est à sa portée ». Faites également attention aux pièces à risque, pions, dés et autres petits éléments susceptibles d’être mis dans la bouche et suffisamment petits pour être avalés.

  • Source : DGCCRF, décembre 2015

  • Ecrit par : Laura Bourgault : Edité par : Dominique Salomon

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