Jeux-vidéos : à consommer avec modération !

08 août 2014

 

Plongés dans un monde virtuel, les adeptes de jeux-vidéos s’exposent au risque d’isolement. En observant 5 000 adolescents, une étude britannique publiée dans le journal Pediatrics confirme le lien entre degré d’addiction et solitude.

« Toute bonne chose a une fin ». Bien connu, le proverbe ne se vérifie pourtant pas pour la plupart des jeux-vidéos. Composés d’autant de mondes à découvrir que d’ennemis à combattre, ces programmes se terminent parfois au bout d’une centaine d’heures de jeu. A tel point que les jeunes perdent facilement toute notion de temps devant l’écran…

Couper du monde ?

Mais ce retranchement dans une sphère parallèle modifie-t-il les capacités de lien social dans la vie réelle ? Pour le savoir, des chercheurs britanniques (Université d’Oxford) ont évalué le degré de dépendance aux jeux-vidéos auprès de volontaires âgés de 10 à 15 ans. En premier lieu, chacun des 5 000 participants a dû préciser ses habitudes de jeu (nombre d’heures, créneaux horaires, degré de violence des scènes…). Les jeunes ont ensuite répondu à plusieurs questions : vous sentez-vous bien dans votre peau ? Eprouvez-vous des difficultés à vous concentrer ? Etes-vous hyperactif ?

Résultats, « les joueurs et joueuses limitant leur pratique à une heure par jour étaient plus épanouis comparés aux jeunes moins modérés », indiquent les auteurs de l’étude. Un déficit accru d’attention et de relations sociales a été observé chez ceux qui y consacraient trois heures et plus. « Et au total, trois jeunes sur quatre passant plus de la moitié de la journée à jouer se disaient malheureux ». Entre autres causes, à force de se couper du monde, les adolescents passeraient à côté d’activités interactives. Davantage exposés à des images violentes, ils gagneraient aussi en agressivité voire en idées noires.

De 1h à 3h…

Autre point, aucun effet positif ou négatif n’a été décelé chez les ados qui passaient entre une à trois heures manette en mains. Seule une forte émotivité et une légère tendance à avoir moins d’amis se sont confirmées chez ces derniers. Plus étonnant, « le degré de sociabilité des joueurs raisonnables s’avérait être plus élevé que les abstinents ». Conclusion, mieux vaut trouver un point d’équilibre pour votre ado entre excès et privation !

  • Source : Université d’Oxford, août 2014.

  • Ecrit par : Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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