Journée internationale du rein : connaissez-vous vos reins ?

13 mars 2025

À l’occasion de la journée mondiale du rein, ce jeudi 13 mars, un baromètre montre à quel point les Français connaissent mal ces organes et le risque de maladie rénale chronique.

En France, 6 millions de personnes sont atteintes d’une maladie rénale chronique. Pourtant, seule la moitié des patients sont diagnostiqués et un tiers atteignent le stade sévère avant même d’avoir bénéficié d’une prise en charge. A l’occasion de la journée mondiale du rein, AstraZeneca, avec le soutien d’associations de patients – Alliance du cœur, le Collectif National des Associations d’Obèses (CNAO), France Rein et Renaloo – dévoile les résultats du baromètre Ipsos* sur les connaissances des Français sur le rein et la maladie rénale chronique.

34 % des Français ne savent pas où se trouvent les reins

Les reins sont situés dans l’abdomen. Ils ne sont pas localisés dans le bas du dos mais plus haut, à la hauteur des deux dernières côtes vertébrales. Le rein droit se trouve en dessous du foie, le rein gauche plutôt en dessous de la rate. Ils ont une forme de haricot, mesurent 12 centimètres de hauteur, 6 centimètres de large, et 3 cm d’épaisseur. Chaque rein est entouré d’une couche de graisse et d’un tissu protecteur.

71 % des Français pensent, à tort, que les reins servent à absorber l’eau et les éléments nutritifs et à faire passer les déchets dans le foie

Les reins ont plusieurs fonctions importantes, dont celle, primordiale, de filtrer les déchets du sang. Celui-ci arrive jusqu’au rein par l’artère rénale, il en ressort filtré, sous l’action des néphrons, par la veine rénale. L’urine obtenue par ce filtrage s’évacue par les voies urinaires.

21 % des Français pensent que les reins ne sont pas des organes vitaux

Les reins sont des organes vitaux, ce qui signifie que nous ne pouvons pas survivre sans eux. Outre la filtration du sang, ils participent à maintenir la pression artérielle à un bon niveau, à maintenir la composition du sang et à produire les globules rouges.

90 % des Français ne savent pas ce qu’est précisément la maladie rénale chronique

La maladie rénale chronique est une diminution progressive du fonctionnement des reins qui filtrent de moins en moins bien les déchets dans le sang. Les symptômes se développent à bas bruit jusqu’au stade avancé de la maladie. 75 % ne connaissent ni les facteurs de risque, ni les conséquences de la maladie.

Seuls 28 % des Français savent que la maladie rénale chronique ne provoque pas toujours une infection urinaire, et seuls 41 % d’entre eux savent que la maladie ne provoque pas une douleur continue.

Seuls 23 % des Français ont déjà évoqué leur santé rénale avec un professionnel de santé

Le chiffre grimpe seulement à 31 % chez les personnes à risque de développer une maladie rénale chronique (MRC) alors qu’un dépistage annuel est pourtant recommandé pour elles. Les deux causes principales de la maladie rénale chronique sont l’hypertension artérielle et le diabète. Ainsi, seuls 23 % des personnes à risque de développer une MRC sont conscientes de ce risque.

Seuls 26 % des personnes à risque font l’objet d’un suivi particulier quant à leur santé rénale.

77 % des Français estiment que la maladie rénale chronique est une maladie dont on meurt rarement

Lorsque le maladie atteint le stade terminal (perte de 85 % des fonctions), l’insuffisance rénale chronique est mortelle. Les patients sont alors traités soit par dialyse, soit par greffe. A ce stade, le taux de mortalité s’élève à 10, 6 %. Outre la mortalité, la qualité de vie des patients, notamment sous dialyse, est largement dégradée.

Selon ce sondage, 96 % des Français attendent que les médecins généralistes bénéficient d’une sensibilisation accrue au dépistage de la maladie rénale chronique chez les personnes à risque.

*Dispositif quantitatif mené par Internet du 30 janvier au 4 février 2025 via l’Access Panel d’Ipsos auprès de 2000 Français âgés de 18 ans et plus.

  • Source : Baromètre Ipsos pour AstraZeneca, Ameli.fr

  • Ecrit par : Dorothée Duchemin – Edité par Emmanuel Ducreuzet

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