L’AFSSA s’exprime sur la grippe aviaire et les chats

06 mars 2006

Après l’Ain, les Bouches-du-Rhône sont également touchées par la grippe aviaire. Le virus a été détecté sur le cadavre d’un cygne sauvage. Une information tombée simultanément avec la prise de position de l’AFSSA sur les animaux domestiques.

L’Agence française de Sécurité sanitaire des Aliments recommande en effet «la mise en oeuvre systématique, dans les zones infectées par le virus H5N1» (l’Ain et les Bouches-du-Rhône, n.d.l.r.), «de mesures visant à maîtriser les contacts directs entre les chats et les oiseaux, et de surveiller les causes de mortalité chez les chats.»

Elle suggère également, «dans les zones réglementées autour de foyers d’influenza aviaire hautement pathogène, de mettre en oeuvre des mesures de restriction des mouvements des chats.» Elle précise aussi que «dans les zones exemptes d’oiseaux infectés par le virus, le risque d’infection du chat est nul. Il n’y a donc aucune mesure particulière à prendre.»

Un décret en quatre points
Dans un communiqué diffusé le 3 mars, le ministère de l’agriculture et de la pêche a fait savoir qu’il avait «signé un arrêté publié au journal officiel de ce jour (fixant) les restrictions suivantes à la circulation des carnivores domestiques (essentiellement chats et chiens) dans les zones où le virus H5N1 a été confirmé sur un oiseau sauvage ou dans un élevage :

  • les chats doivent être maintenus enfermés ;
  • les chiens doivent être tenus à l’attache ou enfermés. Ils peuvent circuler sur la voie publique s’ils sont tenus en laisse ou sous le contrôle direct de leur maître.

Les chiens et chats peuvent toutefois être transportés en cage, en panier fermé ou à l’intérieur d’un véhicule. Des recommandations de bon sens sont également rappelées :

  • Il convient de ne pas toucher les chiens et chats trouvés morts et d’en informer les services vétérinaires départementaux.
  • Les bonnes mesures d’hygiène dans les élevages doivent être particulièrement respectées dans les zones concernées (pas de cadavres d’animaux, déchets organiques ou aliments susceptibles d’attirer les carnivores). Ces mesures de précaution, temporaires, ne doivent pas inciter à abandonner les animaux de compagnie.
  • Source : AFSSA, 4 février 2006, Ministère de l'Agriculture

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