











Après lAin, les Bouches-du-Rhône sont également touchées par la grippe aviaire. Le virus a été détecté sur le cadavre dun cygne sauvage. Une information tombée simultanément avec la prise de position de lAFSSA sur les animaux domestiques.
LAgence française de Sécurité sanitaire des Aliments recommande en effet «la mise en oeuvre systématique, dans les zones infectées par le virus H5N1» (lAin et les Bouches-du-Rhône, n.d.l.r.), «de mesures visant à maîtriser les contacts directs entre les chats et les oiseaux, et de surveiller les causes de mortalité chez les chats.»
Elle suggère également, «dans les zones réglementées autour de foyers dinfluenza aviaire hautement pathogène, de mettre en oeuvre des mesures de restriction des mouvements des chats.» Elle précise aussi que «dans les zones exemptes doiseaux infectés par le virus, le risque dinfection du chat est nul. Il ny a donc aucune mesure particulière à prendre.»
Un décret en quatre points
Dans un communiqué diffusé le 3 mars, le ministère de lagriculture et de la pêche a fait savoir qu’il avait «signé un arrêté publié au journal officiel de ce jour (fixant) les restrictions suivantes à la circulation des carnivores domestiques (essentiellement chats et chiens) dans les zones où le virus H5N1 a été confirmé sur un oiseau sauvage ou dans un élevage :
Les chiens et chats peuvent toutefois être transportés en cage, en panier fermé ou à lintérieur dun véhicule. Des recommandations de bon sens sont également rappelées :
Source : AFSSA, 4 février 2006, Ministère de l'Agriculture
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