L’ail, condiment aux mille vertus
18 janvier 2010
Il est certes, l’allié de nos assaisonnements. Mais l’ail serait-il aussi, un médicament ?
L’Histoire pourrait le laisser croire. Dans l’Antiquité, les armées grecques et romaines l’utilisaient pour décupler leurs forces. Les Khirgizes considérés comme les descendants directs des hordes d’Attila, en font depuis tout temps une consommation pluriquotidienne. Et pendant la Seconde Guerre mondiale, l’ail permit aux Soviétiques de parer à la pénurie d’antibiotiques. Les médecins le surnommaient alors la « pénicilline russe ».
Ses vertus tiennent essentiellement à sa richesse en composants soufrés. L’ail appartient à la famille des alliacées, tout comme les poireaux, les oignons et la ciboulette. C’est prouvé, il contribue à diminuer la pression artérielle chez les hypertendus. Selon une enquête publiée par l’Institut Américain de Recherche sur le Cancer en 2007, il réduirait aussi le risque de cancer du colon. Consommé au quotidien, il évite les ballonnements intestinaux, facilite la digestion et, consommé cru, préviendrait efficacement les diarrhées.
Mieux vaut le consommer cru et le plus frais possible, mais ne négligez pas pour autant l’ail en poudre, riche en magnésium, en sélénium et en vitamines B1, B2 et B6. Quant à l’ail cuit, il en faudrait 3 à 5 gousses par jour pour obtenir les effets d’une seule gousse d’ail cru…
Modérez toutefois votre consommation si vous prenez des anticoagulants, l’ail possédant un pouvoir fluidifiant. Raison pour laquelle sa consommation est déconseillée la veille d’une intervention chirurgicale.
Quant à l’haleine, amateurs d’ail, réjouissez-vous : plus vous habituerez votre organisme à l’ail et moins votre haleine en pâtira ! Sa consommation régulière favorise en effet la formation d’enzymes qui minimisent les effluves aillées… Et si cela ne suffit pas, essayez le persil ou la menthe, très efficaces.