











La première, réalisée par le Syndicat français des Aliments de l’Enfance, montre que c’est généralement aux alentours de 8-9 mois que le lait 2ième âge est abandonné au profit du lait de vache. Or ce dernier n’est pas adapté aux besoins nutritionnels spécifiques du nourrisson, et provoque des anémies par carence en fer. Par ailleurs à partir de 9 mois, l’image de bébé change pour les parents. Ils ont trop souvent tendance à lui faire goûter de nouveaux aliments. Conséquence ? Il risque d’être en surpoids à cause d’apports excessifs en protéines.
L’autre enquête réalisée par l’Observatoire de l’Alimentation infantile, montre qu’entre 15 et 18 mois, médecins et parents s’impliquent moins dans le suivi alimentaire de l’enfant. Devenu plus grand, ce dernier partage de plus en plus les repas familiaux. C’est alors que peuvent apparaître des déséquilibres nutritionnels, sous forme là encore d’excès ou de carences.
Rien de surprenant à cela : pour le dictionnaire Garnier-Delamare des termes de médecine, le terme de nourrisson s’applique en effet à “un enfant à la mamelle, pendant la période (…) allant de la chute du cordon à l’âge de deux ans, où commence la première enfance.” Deux règles s’imposent aux parents. A 9 mois comme à 18 les protéines -viande, poisson, oeuf- ne doivent être données qu’une seule fois par jour. Et la recommandation essentielle, c’est le maintien du lait de 2ième âge jusqu’à 12 mois.
Quant à la découverte de nouveaux goûts et de nouvelles textures, elle doit se faire progressivement, au rythme de bébé : textures lisses puis moulinées, puis avec des petits morceaux. En matière de goût, rappelez-vous que celui de bébé est très différent du votre. Si le petit pot vous paraît sans saveur, c’est parce qu’il est parfaitement dosé pour correspondre aux besoins en sel de votre enfant. Ne rajoutez pas de sel, vous mettriez sa santé en danger.
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