L’angélique, contre les troubles digestifs
06 février 2012
L’angélique appartient à la famille des apiacées, tout comme l’anis vert, la coriandre ou l’aneth. Elle se compose d’une tige creuse, cannelée et violacée, ornée de grandes feuilles dentées. Son fruit est un diakène, c’est-à-dire qu’il comporte deux graines. Comme il fait évoquer les ailes d’un ange, il a donné son nom à la plante elle-même.
Les fleurs de l’angélique, groupées en ombelles, sont d’un jaune verdâtre. Attention cependant à ne pas confondre l’angélique avec une autre plante toxique, la cigüe vireuse. Pour les distinguer, votre odorat vous sera précieux. La cigüe en effet, n’a pas le parfum suave de l’angélique. Elle a au contraire, une odeur vraiment désagréable…
La racine de l’angélique est utilisée pour ses vertus médicinales. Récoltée sur des plantes d’un ou deux ans d’âge, elle renferme environ 1% d’huile essentielle. Administrable sous forme d’infusion, de poudre compactée ou de solution buvable, la racine permet de lutter contre les troubles digestifs courants : ballonnements, renvois, digestion laborieuse… Elle est également utilisée pour soulager les douleurs et spasmes abdominaux.
La prise d’angélique ne présente aucune contre-indication. Il est cependant conseillé d’éviter de s’exposer longuement au soleil ou aux ultraviolets lorsque l’on en fait une « cure ». En effet, il existe un risque de photosensibilisation, c’est-à-dire de réaction allergique à la lumière.
A noter que la phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d’espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche.