L’arnica, pour les contusions légères
25 janvier 2012
A l’état sauvage, l’arnica est une plante très rare dans nos contrées. Ce représentant de la famille des Astéracées, est également connu sous le nom de tabac des Vosges. Sa richesse médicinale se concentre principalement dans la fleur. Explications.
La plante comporte une tige au sommet de laquelle est perchée une fleur unique de couleur jaune. Ses feuilles veloutées sont regroupées à la base, en rosette. Le fruit de l’arnica, également revêtu d’un duvet, est dit akène car il n’est composé que d’une seule graine, comme le gland ou la noisette par exemple.
Récoltée en début de floraison, aux mois de juin ou juillet, la fleur doit être rapidement séchée. Utilisée pour de nombreuses préparations à usage externe, elle se décline en teinture ou extrait d’arnica.
L’arnica contre les coups
Dotée de propriétés anti-inflammatoires, l’arnica soulage les contusions. Le traitement local des ecchymoses ou des chocs dépourvus de gravité, constitue donc sa principale indication. Elle réduit l’agrégation des plaquettes sanguines – facteur essentiel de la coagulation – et l’inflammation des tissus. En revanche, l’application d’arnica est fortement déconseillée sur des plaies ouvertes, ou à proximité des yeux ou de la bouche. Elle ne convient pas non plus aux enfants de moins de trois ans. Enfin l’arnica est riche en flavonoïdes, des molécules appartenant à la famille des polyphénols, et bien connues pour leurs propriétés anti-oxydantes.
A noter que la phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d’espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche.