











Le dépistage des luxations congénitales de hanche à l’aide d’une échographie, dans les premières semaines suivant la naissance, permet de réduire le nombre des interventions chirurgicales. Mais aussi de prévenir déventuelles complications à l’âge adulte.
Les dysplasies ? On regroupe sous ce terme, toutes les anomalies du développement et de la croissance avant la naissance, de tissus, d’organes ou de parties d’organes. Dans le cas présent, la tête fémorale est mal formée, ce qui l’empêche de se « caler » convenablement dans l’articulation de la hanche. Laquelle est alors susceptible de se luxer dès les premiers pas. Conséquence : l’enfant devra subir une intervention chirurgicale lourde ou une immobilisation prolongée en coquille plâtrée.
En Allemagne dès 1996, un programme d’étude sur l’intérêt de l’échographie pour le dépistage des dysplasies de hanche a été mis en place. Il s’est prolongé jusquen 2002, avec des résultats très positifs. Jusqu’à présent, le dépistage s’appuyait sur la simple recherche de signes cliniques. Une approche qui présente quelques lacunes. Et au cours de la première année du programme allemand, 147 enfants ont du subir une intervention chirurgicale. Les années suivantes, ce nombre est descendu jusqu’à 80 en moyenne.
L’échographie en fait, a permis de poser le diagnostic de dysplasie dans 55 % des cas, avec seulement 13% de faux positifs. En France la Bretagne, la Vendée et le Massif Central sont les régions où cette pathologie est la plus fréquente. Parmi les facteurs de risque avérés figurent la consanguinité propre à certaines localisations géographiques, mais aussi les antécédents familiaux, un accouchement par le siège et une malposition des pieds.
Source : The Lancet, 6 décembre 2003
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