L’églantier, un fortifiant pour les convalescents

29 mars 2012

De la famille des rosacées, l’églantier possède de nombreuses vertus médicinales. Ces dernières sont notamment dues aux cynorrhodons, c’est-à-dire aux réceptaclse de la fleur d’églantier. Ils renferment jusqu’à 1% de vitamine C, des vitamines du groupe B, des carotènes, des sucres, des pectines, des tanins, de l’acide malique et citrique.

Grâce à leur teneur en vitamine C, les préparations à base de cynorrhodon sont toniques et renforcent le système immunitaire. Par sa richesse en tanins, l’églantier est également utilisé comme astringent et antidiarrhéique. Quant aux pectines, elles sont connues pour leur effet diurétique et leurs apports en fibres. Les acides pour leur part stimulent également la sécrétion d’acide gastrique.

Ce n’est pas tout. Le cynorrhodon est administré comme fortifiant en cas de maladies infectieuses et en période de convalescence. Il est par ailleurs très efficace en cas de refroidissement. Il permettrait même d’atténuer les douleurs liées à l’arthrite et d’améliorer la mobilité des articulations atteintes.

Notons qu’à ce jour aucun effet indésirable n’a été rapporté pour les préparations à base d’églantier prises à des doses thérapeutiques. Enfin les fruits akènes de l’églantier permettent de composer de délicieuses compotes et confitures à préparer en hiver.

A noter que la phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d’espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche.

  • Source : Plantes médicinales, Gründ

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