L’électrochoc… pas si choc !

28 juillet 2005

Appelé aujourd’hui sismothérapie ou électroconvulsivothérapie, l’électrochoc traîne derrière lui une image de thérapeutique “barbare” véhiculée notamment par le film de Milos Forman Vol au-dessus d’un nid de coucou.

Cette technique ne représente pas le dernier recours contre la folie ni une punition infligée aux malades agités. Toujours d’actualité, elle est parfois employée en psychiatrie dans le traitement de formes dépressives sévères.

Le patient reçoit une brève anesthésie. Deux électrodes sont appliquées sur le front et la tempe. On fait passer un courant électrique de faible intensité (100 à 200 milliampères) durant 1 à 5 dixièmes de secondes, provoquant un accès épileptique contrôlé d’environ 20 secondes. Un quart d’heure après et sans aucun souvenir, le malade se réveille dans son lit. Les séances sont répétées deux à trois fois par semaine pendant trois semaines à un mois.

Cette technique reste d’abord utilisée pour les états de mélancolie délirante, qui sont souvent bien améliorés dès la première séance. Mais les dépressions qui ont résisté à deux ou trois traitements antidépresseurs constituent une autre bonne indication.

  • Source : GRIO, juillet 2005

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