L’espérance de vie : une affaire d’hormone ?

31 octobre 2008

Décidément, les hormones se mêlent de tout. Une équipe INSERM a mis au jour un lien entre la durée de vie et la concentration d’une hormone synthétisée par l’organisme. Son nom de code est IGF-1.

Plus son taux est bas, plus l’espérance de vie serait longue. Ce mécanisme biologique n’a été observé pour l’heure, que chez la souris.

En recourant à des manipulations génétiques, l’équipe de Martin Holzenberger au Centre de recherche Saint-Antoine de Paris (INSERM 893) a diminué le nombre des récepteurs IGF présents dans le cerveau de rongeurs. Résultat, « Leur taux de mortalité à 100 semaines, l’équivalent de 70 ans chez l’homme, était 6 fois plus faible que la normale ».

Un bémol néanmoins : l’inhibition partielle de l’activité de cette hormone a entraîné plusieurs anomalies métaboliques. Parmi lesquelles des organes plus petits que la normale et un taux de glycémie augmenté. En contrepartie, ce fut aussi le cas d’ailleurs, du taux de HDL-cholestérol…

  • Source : INSERM, 28 octobre 2008

Destination Santé
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.

Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.

Aller à la barre d’outils