L’Europe se penche sur la phytothérapie

09 novembre 2004

Lors de sa réunion inaugurale des 23 et 24 septembre derniers, le Comité de l’Agence européenne du Médicaments sur les Produits de Phytothérapie a essentiellement procédé à la mise en place de ses procédures de travail. Mais il a aussi fixé les limites de son action.

Ce premier comité “élargi” aux nouveaux membres de l’Union, va devoir se pencher sur les produits de santé issus des plantes. Une tâche qui va s’inscrire en parallèle des études et de la stratégie de travail lancées par l’OMS sur les médecines traditionnelles -et pas seulement sur la phytothérapie, donc- et qui devrait à terme permettre de trier peu ou prou, le bon grain de l’ivraie.

Première session donc, pour un état des lieux. Et pour constater d’abord que les critères d’analyse et d’évaluation des produits de phytothérapie ne sauraient être alignés sur ceux des médicaments stricto sensu. Le comité nouveau va donc concentrer ses analyses sur trois aspects essentiels de ces produits “de santé” visant à assurer d’abord la sécurité de l’utilisateur, puis une évaluation minimale du service rendu. Trois groupes de travail ont été constitués au sein du Comité. Ils se consacreront respectivement aux questions de qualité, de sécurité et d’efficacité, et à l’évaluation des problèmes d’organisation dans la gestion de ces produits.

Ces trois groupes devront rendre leur rapport dès la prochaine réunion plénière du Comité, les 11 et 12 novembre. Et six nouvelles réunions sont d’ores et déjà prévues pour 2005.

  • Source : EMEA, 27 octobre 2004

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