L’exercice, c’est bon aussi contre la maladie de Parkinson !

24 avril 2007

Le maintien d’une activité physique modérée à intense permettrait de réduire le risque de maladie de Parkinson. Cette hypothèse, car il ne s’agit à ce stade que d’une hypothèse, est avancée par une équipe américaine qui a suivi pendant 10 ans, une cohorte de 143 000 personnes de plus de 63 ans.

Evan L. Thacker et ses collègues, de la Harvard School of Public Health de Boston, n’expliquent pas leur constat. Mais les résultats sont là. Sur les 143 000 sujets des deux sexes qu’ils ont suivis pendant 10 ans, seuls les sportifs ont présenté une incidence significativement réduite de la maladie de Parkinson : moins 40% ! « Nous ne savons pas si c’est l’exercice physique qui serait à l’origine de cette baisse de risque. Il n’est pas exclu qu’un autre facteur soit impliqué », souligne l’auteur. D’autres études devront donc lever le voile sur le sujet.

Ce résultat pourtant, doit faire encourager la pratique sportive. D’autant que soulignent les auteurs, « l’activité physique apporte tellement de bénéfices pour notre santé, qu’il n’est certainement pas néfaste d’en pratiquer ». Une Lapalissade peut-être, mais il n’en est pas moins vrai que la sédentarité multiplie par deux le risque de maladie cardiovasculaire ! Et elle augmente aussi le risque de diabète et de certains cancers, du côlon notamment.

Or une activité même modérée – une demi-heure par jour suffit – mais régulière, c’est déjà une protection. Pourtant 1 Français sur 3 n’a pas le niveau d’activité physique minimum recommandé…

  • Source : American Academy of Neurology, 23 avril 2007

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