L’haltérophilie, des vertus insoupçonnées

10 novembre 2011

Un sport de brutes, l’haltérophilie ? La France (Marne-la-Vallée) accueille jusqu’à dimanche 13 novembre les championnats du monde de cette discipline méconnue, objet de nombreux préjugés. Pratiquée par 50 000 licenciés en France, l’haltérophilie possède pourtant son lot de bienfaits. A condition d’être (très) bien encadrée.

Exigeant vitesse, souplesse et équilibre, l’haltérophilie consiste à soulever une barre munie de poids en fonte disposés aux extrémités. Contrairement aux idées reçues, cette discipline n’est pas réservée aux hommes. En France, un tiers des licenciés sont d’ailleurs des femmes.

Autre idée reçue : l’haltérophilie détruit le dos…. « Bien souvent, les douleurs dorsales sont dues à une faiblesse musculaire », assure Philippe Geiss, professeur de sport rattaché à la Fédération Française de d’Haltérophilie, Musculation, Force Athlétique et Culturisme (FFHMFAC). « Pratiquer l’haltérophilie contribue à renforcer les muscles du dos. L’on apprend aussi à se positionner pour porter des charges lourdes ou tout simplement un enfant ».

Bien sûr, comme c’est le cas pour toute discipline sportive, un certificat médical faisant état de l’absence de contre-indication à la pratique de cette activité est indispensable.

Même pour les jeunes…

Pratiquée de façon encadrée et non-intensive, l’haltérophilie participe efficacement à la prévention des maladies cardiovasculaires. Même les adolescents particulièrement soucieux de l’image qu’ils renvoient peuvent s’intéresser à cette discipline combinant force et souplesse.

A condition bien sûr de garder une pratique raisonnable et limitée : « Les plus jeunes peuvent se lancer dans l’haltérophilie, il faut seulement qu’ils acquièrent d’abord la bonne technique et limitent la charge soulevée » insiste le Dr Fabrice Kuhn, médecin de l’équipe de France d’haltérophilie. Ils peuvent débuter l’entraînement dès 12 ou 13 ans. Un suivi médical reste nécessaire pendant cette période et la moindre douleur doit pousser à consulter un médecin.

  • Source : http://www.ffhmfac.fr; Interview de Philippe Geiss et Fabrice Kuhn, le 8 novembre 2011

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