L’hysope pour dégager les bronches ?
13 avril 2012
L’hysope – que l’on appelle aussi zaatar au Moyen-Orient et que l’on trouve désormais sous ce nom en France – est un arbrisseau vivace de 50 à 60 cm de haut. Commune dans le sud de l’Europe, sur le pourtour méditerranéen et dans la partie ouest de l’Asie, elle appartient à la famille des « lamiacées » comme la lavande ou la marjolaine. En phytothérapie, ses fleurs et ses tiges sont particulièrement appréciées.
L’hysope possède des tiges carrées très ramifiées. D’un vert vif, ses feuilles sont courtes et étroites. Ses fleurs violacées peuvent parfois être bleu vif. Elles sont groupées en épis d’une dizaine de centimètres de long, au sommet de la tige, et sont généralement tournées d’un même côté de la tige.
L’hysope possède une huile essentielle toxique
Les sommités fleuries sont cueillies pendant la période de floraison. La récolte peut avoir lieu deux à trois fois par an, car les plants se régénèrent rapidement. Une fois séchées puis distillées, les fleurs donnent une huile essentielle jaune foncé. Son goût amer et ses propriétés neurotoxiques font qu’elle ne doit être utilisée qu’en usage externe.
Préparées en infusion, les fleurs d’hysope pourraient être utiles contre l’asthme, la bronchite ou l’asthénie, c’est-à-dire dans les états de grande fatigue. Vous pouvez la préparer en ajoutant deux cuillères à café de feuilles séchées dans une tasse d’eau bouillante. Cette même préparation serait efficace en cas d’inflammation des voies urinaires ou des reins. Enfin, sachez que comme la sauge l’hysope a un effet modérateur sur la transpiration.
A noter que la phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d’espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche