











Par leur simple présence, l’entourage les amis et la famille peuvent réellement aider les personnes souffrant d’une maladie cardio-vasculaire, leur évitant dêtre victimes dune dépression. Une étude menée auprès de plus de 500 patients du Centre hospitalier de la Duke University à Durham (Etats-Unis) et réalisée par l’équipe du Dr Beverly Brummett vient de démontrer le rôle, à cet égard, de lentourage et des relations affectives. Les chercheurs américains ont étudié la relation entre la qualité du soutien social et le développement éventuel dun état dépressif ou d’hostilité envers lentourage. Ils ont ainsi constaté que les personnes les mieux entourées présentent moins de symptômes de dépression que celles dont l’entourage est peu présent ou simplement moins nombreux.
Après un séjour en milieu hospitalier, les malades atteints de maladies cardio-vasculaires développent fréquemment une forme daversion à lentourage. Daprès le Dr. Brummett, cet état desprit serait indirectement lié à lexistence fréquente, dune dépression post-hospitalière: labsence ou la privation relative de soutien familial ou social se traduisent par une montée de lhostilité envers le milieu environnant. Ces signes constitueraient un facteur prédictif de dépression aiguë. « La dépression, lisolement social et l’hostilité sont intimement liés », insiste-t-elle. Or lexistence dun état dépressif est depuis longtemps reconnue comme un indice prévisionnel de survie pour les malades souffrant de maladie coronarienne.
Source : Psychosomatic Medicine, 11-12/98
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