L’interdiction de fumer dans les lieux publics, tout le monde est content !

08 janvier 2009

La majorité des Français (94% des fumeurs et 95% des non-fumeurs) déclare ne plus être exposée à la fumée de tabac dans les bars et restaurants.

Ces chiffres qui ressortent de deux enquêtes de l’Institut national de Prévention et d’Education pour la Santé (INPES) viennent confirmer la bonne application de l’interdiction de fumer dans les lieux publics.

La première enquête (l’ITC pour International Tobacco Control Survey) est une étude internationale à laquelle participe l’INPES. Il s’agit pour les pays participants de recruter des cohortes de fumeurs et de non fumeurs en amont d’une mesure anti-tabac. Puis de les réinterroger après la mise en œuvre de cette mesure pour en évaluer l’impact.

En France, 1 700 fumeurs et 700 non-fumeurs ont ainsi été sondés. La seconde enquête est en revanche strictement nationale et a été réalisée auprès de 800 personnes âgées de 15 à 64 ans. Les résultats de ces deux travaux vont dans le même sens : celui du large respect de l’interdiction de fumer dans les lieux publics. « Nous pouvons aujourd’hui entrer nous réchauffer dans un café avec nos enfants sans courir le risque de les exposer à la fumée » se réjouit ainsi Roselyne Bachelot-Narquin, ministre en charge de la Santé. « Nous pouvons même prendre le temps de dîner au restaurant avec nos amis sans hâter la fin du repas parce que l’odeur de tabac nous incommode ». Et pan pour le tabagisme passif !

Car sur le plan sanitaire, ce dernier est terrible. Il tue un Européen toutes les 17 minutes ! D’ailleurs deux études menées en Italie et en Ecosse –où l’interdiction de fumer s’applique respectivement depuis janvier 2005 et mars 2006- montrent en effet une diminution significative des hospitalisations pour cause d’infarctus du myocarde : -11% en Italie et -17% en Ecosse. Des chiffres encourageants, qui poussent les autorités sanitaires françaises à concentrer leurs efforts sur les plus jeunes. « Nous avons conçu avec l’INPES une campagne de communication visant à inciter les jeunes à résister au tabac » poursuit ainsi la ministre. Le message est clair : la liberté la plus grande ne réside pas dans le fait de fumer mais au contraire, dans celui de ne pas fumer. A bon entendeur…

  • Source : INPES, ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la vie associative, 7 janvier 2009

Destination Santé
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