L’interdiction de fumer provoque aussi… des dégâts collatéraux

Au-delà de ses conséquences économiques, l’application du décret relatif à l’interdiction de fumer dans les lieux publics paraît avoir généré des « dégâts collatéraux ». Ces derniers ont fait l’objet d’une étude approfondie par le groupe de travail missionné par le ministère de la Santé, en charge de ce dossier.

Pointées du doigt notamment, les nuisances sonores occasionnées par les fumeurs, désormais rassemblés à l’extérieur des établissements qui leur sont interdits. Mais aussi – et c’est là semble-t-il, un problème spécifique aux discothèques- la consommation d’alcool stocké dans les véhicules, sur les parkings !

Le groupe de travail s’est également penché sur le cas des terrasses « ouvertes » qui ne sont pas concernées par la loi, mais « qui ne protègent ni les employés, ni les consommateurs » des établissements. Il propose donc « de clarifier les recommandations concernant les terrasses extérieures ». Il prône aussi « vigilance et fermeté des corps de contrôle » à l’égard des responsables de bars à chicha, qui « refusent d’appliquer la nouvelle réglementation ».

Nuisances sonores, consommation d’alcool sur les parkings de discothèques, problèmes posés par les terrasses et les bars à chicha mais aussi développement de fumoirs non conformes à la réglementation… Pour découvrir l’intégralité des questions soulevées par le groupe de travail… et des réponses qu’il propose : https://destinationsante.com/IMG/pdf/Recommandations-groupe-de-%20travai-tabac.pdf

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  Source : CNCT, 19 février 2008