L’ostéoporose : ça se soigne !
15 mars 2004
Elle est souvent vue par les femmes comme un processus de dégradation que rien ne peut arrêter ; comme une fatalité liée au vieillissement ! Car en effet c’est vers 60 ans, après la ménopause, que les conséquences de ostéoporose font leur apparition.
Il s’agit d’une perte de la densité osseuse, entraînant une fragilité des os. Mais contrairement à ce que l’on peut penser, il s’agit bien d’une maladie, qui se soigne, et dont on peut arrêter l’évolution. Le fait que l’ostéoporose ne soit pas considérée comme une maladie est sans doute culturel en partie – ah! les grands-mères voûtées de nos campagnes… – et lié à l’absence de signes cliniques graves ou douloureux dans les premiers stades de la maladie.
Les femmes considèrent en effet, que l’ostéoporose est moins grave que l’asthme, le diabète, l’hypertension, le cholestérol ou le cancer du sein. Or l’ostéoporose tue davantage que les cancers du sein, du col de l’utérus et des ovaires réunis… De plus, selon une idée reçue la caractéristique d’une maladie serait de survenir à n’importe quel moment de la vie, tandis que l’ostéoporose elle, est assimilée au vieillissement naturel du corps. C’est faux ! L’ostéoporose est une véritable maladie. Une maladie contre laquelle des traitements existent.
Car n’oublions pas qu’elle a des conséquences souvent sérieuses, parfois dramatiques : perte de taille par fractures-tassement des vertèbres (à partir de 3 cm), fractures du col du fémur – avec une mortalité de 25% à un an – et aussi une perte importante de la qualité de vie. Un paradoxe, puisque aujourd’hui pour les seniors la vie commence à 60 ans !