La balanite, pas si banale…
04 mars 2021
La balanite est à une inflammation du gland. Largement associée à une hygiène inadéquate, elle concerne plus souvent les garçons et les hommes non-circoncis. Comment faire pour la prévenir ?
La balanite est caractérisée par une inflammation du gland et parfois du prépuce favorisée par une hygiène inadéquate. En effet, lors de la toilette, il est important pour un homme de décalotter son pénis afin de le laver chaque jour. Sans cela, « une substance blanchâtre, appelée smegma, ressemblant à du fromage blanc, s’accumule alors sous le prépuce », précise le site de l’Assurance-maladie. « Elle se compose de débris de cellules mortes et de sécrétions naturellement présentes sur le gland. Peu à peu, cette substance favorise le développement de bactéries », pouvant mener à la balanite. Le pénis devient alors rouge, douloureux, présente un œdème et des sécrétions purulentes.
Dans ce cas, consultez votre médecin. Celui-ci vous prescrira un bain d’antiseptique et/ou des antibiotiques si besoin. Sans traitement, une balanite simple peut se résorber toute seule ou évoluer vers un stade plus avancé de symptômes et de douleurs. Il est donc important de réagir.
Quelle hygiène intime au masculin ?
Et pour prévenir sa survenue, « nettoyez vos organes génitaux tous les jours, dans le bain ou sous la douche », recommande le site de l’Assurance-maladie. « N’employez pas de gant de toilette mais vos mains, préalablement lavées. Pour éviter toute irritation, choisissez aussi un savon au pH neutre et non parfumé. »
« Si vous n’êtes pas circoncis, tirez doucement le prépuce vers l’arrière pour découvrir le gland. Savonnez celui–ci, rincez–le à l’eau tiède et claire, puis recalottez-le », peut-on encore lire. N’omettez pas de nettoyer aussi la base du pénis et le scrotum ainsi que la région de l’anus. Séchez bien tous les plis cutanés et évitez l’usage de tout produit inutile tel que du talc, du déodorant, du parfum, sources d’irritations sur ces zones.
Et chez le petit garçon ?
En cas de phimosis, c’est-à-dire si le prépuce ne se rétracte pas encore, n’essayez surtout pas de forcer pour décalotter le gland : attendez qu’il s’assouplisse naturellement. Si vers 6 ou 7 ans, l’enfant ne parvient toujours pas à décalotter, n’hésitez pas à consulter un urologue.