La cocaïne pendant la grossesse, c’est un meurtre programmé !

01 mars 2002

La consommation de cocaïne au cours de la grossesse provoque des dégâts irréversibles sur la santé du foetus. Bien des spécialistes mettaient en garde sur ce point. Un travail américain mené sur des rats vient d’en apporter la preuve.
Les processus d’apprentissage du futur nourrisson sont considérablement altérés par la cocaïne absorbée par sa mère. La drogue en question excite les neurones d’une partie particulière du cerveau, qui contrôle l’attention et la mémoire.

Sans compter que la future mère, en exposant le foetus à la drogue, l’habitue en quelque sorte. Cette imprégnation et les conséquences qui en découlent causeront des dégâts sur le long terme. Une étude menée sur des rates gravides exposées à la cocaïne a montré l’altération de leur mémoire à court terme.

La consommation de drogue privera donc le futur enfant d’une activité essentielle à la vie : la capacité d’apprendre et de retenir. Sans oublier qu’il aura une prédisposition particulière à se droguer. Des études précédentes ont également montré les ravages de la cocaïne pendant l’allaitement.

Il paraît donc urgent de mettre en place un suivi scrupuleux, pendant la grossesse, du comportement maternel face à la dépendance. Et d’informer la future mère des risques dramatiques qu’elle fait courir à son enfant. Qu’il s’agisse du tabac, de l’alcool ou de la cocaïne.

  • Source : Yale University, 18 février 2002

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