











Une étude du service dendocrinologie du Massachusetts General Hospital de Boston (Etats-Unis) a montré que 57% des patients hospitalisés présentaient un déficit en vitamine D, 22% pouvant être considérés comme «sévèrement déficients ». Cest une constatation importante, car on sait que la vitamine D est un élément important du maintien de la masse osseuse. Le travail mené par le Dr Joel Finkelstein a porté sur 290 malades hospitalisés sur deux mois, respectivement mars et septembre, ces deux mois étant ceux au cours desquels le niveau de vitamine D parmi la population locale est le plus faible et le plus élevé.
Les auteurs ont constaté que 164 de ces malades présentaient un taux de vitamine D insuffisant: 99 souffraient dun déficit mineur mais 65 étaient plus gravement atteints. Par ailleurs, un déficit a aussi été constaté chez 41% des patients qui appartenaient à un groupe en principe sans risque: tous étaient âgés de moins de 65 ans, aucun ne vivait dans une institution de soins, ne souffrait dune quelconque affection chronique ni ne suivait de traitement susceptible dinterférer avec le métabolisme vitaminique. Les médecins américains en concluent que la recherche de ce déficit devrait être sinon systématique, du moins nettement élargie même à des malades qui ne semblent pas appartenir à des groupes de risque. Ils suggèrent également quon recoure plus largement à une supplémentation vitaminique chez les personnes bien-portantes.
Source : The New England Journal of Medicine, 19/03/98
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